Une fois encore j'ai découvert ce livre sur les conseils d'une amie. Et je dois dire que la recommandation est toujours le meilleur moyen de s'éloigner des sentiers battus. Le résumé de L'analphabète qui savait compter m'a beaucoup surprise et dès le départ j'ai su que je rentrais dans un univers complètement inconnu. Me frotter à une histoire de Jonas Jonasson a également été moteur de mon envie de me lancer dans cet ouvrage au titre aussi étrange que sa description. De plus, j'ai penchant pour les écrivains suédois qui se distinguent généralement dans l'écriture de polars, mais paradoxalement, tous ont toujours un côté un peu loufoque qui m’entraîne à chaque fois.

Ça y est Joséphine a enfin trouvé son Jules, son âme-sœur et se lance dans la grande aventure de la vie à deux ! Oui, Joséphine "change de camp" et rentre dans mon camp... alors forcément je me suis reconnue davantage dans les petits problèmes de couple et le changement de "statut" dans le regard de ses amis. En deux mots, elle flippe que ce moment de bonheur inattendu ne lui file entre les doigts.

Contrairement au premier tome qui ne m'avait convaincu qu'à moitié, j'ai vraiment pris plaisir à entrer dans le quotidien de Joséphine.

On retrouve une héroïne toujours aussi peu sûre d'elle, qui traîne péniblement son côté "cinquième roue du carrosse", mais cette fois, Joséphine a changé et décide de prendre sa vie en main ! Prête à tout pour trouver l'homme de sa vie, elle ose davantage et se retrouve dans des situations cocasses d'un sarcasme redoutable et à la fois tellement plausibles qu'on ne peut que se reconnaître dans ce personnage attachant.

J'apprécie vraiment de pouvoir couper mon rythme de lecture habituel avec une BD. C'est court, ça se lit très vite et j'aime surtout le fait qu'on puisse y décrire les situations de la vie quotidienne avec humour et cynisme. Malheureusement mes connaissances en la matière sont encore limitées, et si je connaissais le nom de Pénélope Bagieu, je n'avais jusqu'à présent jamais pris le temps de m'intéresser à son travail. Alors forcément il était important pour moi de réparer cette erreur et c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai découvert les trois BD Joséphine sous mon sapin cette année.

La découverte de l'univers BD est encore nouveau pour moi. Charentaise d'origine, n'est-ce pas une honte de n'avoir jamais mis les pieds au Festival International de la BD d'Angoulême? Oui j'avoue, jusqu'à il y a peu, je n'avais jamais été tentée par le 9ème art que je trouvais désuet et sans vrai intérêt littéraire. Adolescente, j'ai changé mon fusil d'épaule en découvrant les blogs de talents montants comme Diglee et Margaux Motin. 

Paradoxalement, je me suis mise à apprécier la BD parce que des femmes en étaient les illustratrices, les auteures. Alors forcément, les polémiques récentes autour la liste de nominés pour le Grand Prix, exclusivement constituée de mâles n'a fait qu'attirer ma curiosité pour les dessinatrices ! Je l'annonce donc très officiellement, nous allons parler davantage de BD et exclusivement des BD de femmes ! Dans la mesure du possible, je souhaite vous en proposer au moins une par mois. Certes, je ne vais pas changer le monde en vous parlant d'ouvrages illustrés et écrits par les femmes, mais disons que c'est ma façon à moi de contribuer à réparer l'injustice faite aux illustratrices. Et parce que cette question d'égalité me tient à cœur, je vous invite à découvrir le blog du collectif des créatrices de bande dessinée contre le sexisme.

Une heure de lecture et je sors de ce roman un peu blasée... Les gens (ne sont pas vraiment) heureux, fument (bien plus que de raison) et boivent du café (mais pas que), par contre je n'ai pas vraiment trouvé que la lecture était leur activité principale...

Très clairement, je m'attendais à l'histoire d'une jeune femme qui remonte la pente après la mort de son mari et de sa fille en se plongeant dans la lecture. Je m'attendais au récit d'une résilience pleine de poésie et de courage. La quatrième de couverture promet une histoire de sentiments, de renaissance et de réveil à la vie mais disons que le potentiel du livre n'est pas exploité. On tombe assez facilement dans un côté états d'âme niaiseux qui n'est pas vraiment ma tasse thé.

S'il y a bien une chose qui me plait dans mon travail de blogueuse, c'est les rencontres que je peux y faire. A chaque nouveau livre ouvert, c'est tout un univers de possibles qui s'ouvre. Des relations privilégiées se nouent avec les auteurs, les opinions s'échangent avec les lecteurs, les découvertes s’enchaînent grâce aux éditeurs et aux autres blogueurs... J'aime la dimension pédagogique que me procure cette activité : la confrontation d'idées, de concepts, l'explosion d'émotions et de rêveries... La blogosphère est un microcosme qui permet aux talents de se rencontrer et les réseaux sociaux n'ont fait qu’accroître ce phénomène. Ce n'est pas une nouveauté, on connait tout quelqu'un, qui connait quelqu'un, qui pourra répondre à nos attentes. Désormais, il n'est besoin que d'une question pour que la machine soit lancée ! La révolution des réseaux sociaux... Sans eux, je n'aurais peut-être jamais rencontré Marion, et s'eut été dommage quand on voit avec quel talent elle s'apprête à donner un coup de fun à mon humble site web... 

Pour resituer le contexte, j'ai lancé, il y a quelques semaines de ça, un appel sur Twitter afin de solliciter l'aide ou les conseils d'un(e) illustrateur / illustratrice pour réaliser une bannière originale pour mon blog. Un follower commun m'a très rapidement mis en contact avec Marion et en visitant son site, Scribougnardises, je n'ai pas tardé à avoir un véritable coup de cœur pour son coup de crayon que je trouve authentique et épuré. 

Je suis très flattée, non seulement qu'elle ait accepté de travailler avec moi sur ce projet qui, vous vous en doutez, me tient particulièrement à cœur ; mais surtout de pouvoir vous présenter ce petit bout d'artiste qui, à mon avis, a une belle place à prendre dans l'univers de l'illustration. Ce qui m'a surtout séduite dans les dessins de Marion, c'est le naturel avec lequel elle sublime des situations quotidiennes, toujours avec cette petite pointe d'humour qui donne tout le charme à l'illustration. Si son style ne vous semble pas inconnu, c'est bien normal puisqu'elle m'a confié être une fan de grandes contemporaines du dessin humoristique telles que Pénélope Bagieu, Diglee et bien sûr Margaux Motin. Mais s'y méprenons pas, c'est une jeune femme de lettres aux références également classiques ! Elle revendique d'ailleurs très bien vouer un culte à Sempé, Aude Picault et Bastien Vivès.

Tout à commencé avec un beau-papa graphiste qui l'initie aux joies de la PAO et la pousse petit à petit à s'exprimer sur un skyblog* dédié. Un premier petit personnage voit le jour, puis un autre... Suffisamment pour que la passion devienne plus qu'un passe-temps. Pourquoi pas son métier ? J'ai été très surprise de sa maturité artistique et encore plus de son professionnalisme auquel je ne m'attendais pas de la part d'une jeune fille de 15 ans. Et pourtant, j'étais loin d'imaginer qu'elle avait déjà de la bouteille puisque la patte Scribougnardises illustre déjà quelques campagnes de communication locales ! Pour quelqu'un qui ne dessine que depuis quatre ans, avouons que ça force le respect ! Sa vision des choses est toujours très juste, simple d'accès et bourrée d'autodérision, ce qui donne un ensemble artistique très agréable à lire et à regarder. Moi j'y vois surtout un air d'y reviens-y qui me plait beaucoup.

Sinon, dans la vie, Marion aime également lire, danser (même si elle ne l'assume pas trop), regarder des séries, boire du café, prendre des bains et faire rire aux larmes ses amis en répétant indéfiniment les mêmes blagues !

Je vous invite vraiment à découvrir ses travaux, à les liker, les partager autour de vous car ses dessins méritent de beaux commentaires. J'espère la voir un jour à la tête de nombreux beaux projets, car elle me l'a dit, mettre son talent au service des autres lui plait plus que tout !

De mon côté, je vous donne rendez-vous dans un prochain article pour découvrir les premières esquisses de la future bannière !

* Moi qui pensais que Skyblog était réservé à la "vieille génération Y" que j'incarne désormais, j'ai découvert avec une joie non dissimulable que ce petit bout d'artiste et moi avions peut-être plus en commun que ce que je ne pensais... En plus de ça, je constate qu'on partage le même amour pour le sport, alors ça me met d'autant plus de bonne humeur !

" Le bonheur est une quête, la littérature également ! " 

Chers tous, 

Je vous souhaite une année 2016 riche de belles lectures, de douces découvertes, d’images hautes en couleurs, de rêves et de créativité.

Pour ma part 2015 fut riche en émotions. Ce fut la période de toutes les indécisions puis les petits miracles se sont enchaînés et m'ont aidé à prendre confiance en moi. Je garderai de 2015 le souvenir d'une année charnière qui m'a permis de découvrir ce qui comptait pour moi, ce qui me faisait vibrer et surtout ce qui me donnait envie de m'ouvrir davantage au monde : les livres.

Mally's Books n'est pas un simple blog, pour moi c'est une véritable aventure littéraire dans laquelle je me lance à corps perdu, dans laquelle je mets mon cœur, mon âme et m’efforce de parler avec la plus grande sincérité. Chaque livre que je lis, chaque auteur que je découvre, chaque chronique que j'écris, chaque projet que je développe, chaque personne que je rencontre me fait évoluer. Tous les jours je me sens grandir un peu plus et j'aime ça ! Pour la première fois de ma vie, je comprends les gens qui s'animent en parlant de leur passion et je ne regrette qu'une chose : ne pas m'être lancée plus tôt, ne pas y avoir pensé avant, car aujourd'hui, je le sais, c'est ce que j'aime faire...

En 2016, je poursuis mon chemin sur la route de la littérature. J'espère de tout cœur recueillir vos avis et votre soutien, car c'est en soit ce qui me pousse à partager mes opinions sur les livres que je découvre : ce qui me rend heureuse.

Continuons à partager nos coups de cœurs, nos envies et nos passions !

 Livresquement votre,

 Mally