Ma première rencontre avec Les herbes folles de Philippe Fréling s’est faite un peu par hasard. Lorsque j’ai fait ma sélection de rentrée, auprès des Editions Denoël, j’avais initialement jeté mon dévolu sur Les milles talents d’Euridice Gusmão. Malheureusement, le roman n’était plus disponible*, alors on m’a proposé de découvrir Les herbes folles publié début janvier, et je dois dire que j’avais été plutôt séduite par l’accroche. Un portrait de femme dans la France des années 50, tiraillée entre le poids de la guerre d’Algérie et le désir de construire. La grande question était comment cette jeune femme va prendre son destin en main malgré un début de vie à l’opposé des normes de l’époque ?
Et puis quand j’ai reçu le livre, j’ai lu la quatrième de couverture et me suis sentie complètement dépossédée de l’histoire que j’avais imaginé. Je ne l’ai pas trouvée attractive, j’ai presque eu l’impression qu’un sentiment de malaise s’installait alors que je me suis pourtant laissé très facilement prendre par le fil du texte. Quel dommage que le résumé ne soit pas plus représentatif ! Certains passeront peut-être à côté d’un récit plein d’espoir et de pugnacité.
- 13:18:00
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