- 10:21:00
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Après le succès de Rien ne s’oppose à la nuit, Delphine de Vigan revient avec un roman autobiographique fascinant.
Au delà du phénomène littéraire, D’après une histoire vraie est un livre coup de poing, qui donne le vertige. Surprenant dans ses choix narratifs mais terriblement addictif. Sensation de malaise assurée !
- 18:10:00
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Les bouts de ficelle. C'est un titre bien énigmatique pour un livre... Un livre que je ne me souvenais même plus d'avoir acheté et qui devait traîner dans ma P.A.L numérique depuis un bon moment. Et puis parfois, ça arrive, on cherche une distraction, histoire de s'occuper et on tombe sur une petite perle. La vie ne tient qu'à une coïncidence, un fil et souvent même, un bout de ficelle.
- 22:21:00
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La femme parfaite est une connasse n'est pas forcément le genre de livre pour lequel j'ai envie de mettre cher ou même que j'ai envie de garder... Déjà pour le premier tome, j'avais préféré opter pour le format Kindle qui me semblait plus adapté pour ce type de lecture, et j'avais été plutôt contente de mon choix car même si j'avais passé un bon moment, il était déjà sur que je n'aurais pas fait de ce livre un « Coup de cœur ». Ceci dit, j'ai suffisamment ri pour me laisser tenter par ce nouveau volume. J'avais surtout aimé ce ton décomplexé et nature qui détone alors que la mode et la télé veulent faire de nous de pures produits de consommation, toujours au top, parfaites, bref stéréotypées ... J'avais envie d'une description de la femme telle qu'elle est.
- 22:02:00
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Loin du brûlot féministe, La plus belle histoire des femmes offre une véritable vue d'ensemble sur l'évolution de la condition féminine à travers les époques. En s’appuyant sur des faits, l’essai pousse à la réflexion, à prendre du recul sur sa vie, voire même à se remettre en question au quotidien. Un indispensable !
- 20:58:00
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Des envies de livres, j'en ai tout le temps ! Souvent je n'attends pas de me constituer une wish-list pour acquérir les livres qui me plaisent, mais en voyant mon appartement rapetisser un peu plus chaque mois, j'en viens à me dire que rationaliser mes pulsions n'est peut-être pas une mauvaise idée... Tiens donc, encore une occasion pour créer un nouveau rendez-vous... mais saisonnier cette fois ci !
UN PETIT MOT SUR LE CONCEPT
Quatre fois par an, à l'aube du changement de saison, je vous présenterai une sélection de livre qui me font envie. Dans la mesure du possible, j’essaierai de proposer un classement, du livre qui me plait le plus à celui qui m'interpelle le moins.
Bien sûr, cette liste n'est pas définitive. Soyez libres de me laisser des commentaires sur les références mentionnées car toutes ne seront pas forcément achetées. Je compte sur vos conseils pour me guider dans certains choix et pourquoi pas me proposer des lectures ne m'auraient pas forcément attirées de prime abord.
Let's go !
On commence donc par l'hiver ! Une saison qui est particulièrement importante pour moi, déjà parce que j'adore lire emmitouflée dans mon plaid ou devant la cheminée ; mais surtout parce que c'est la saison de Noël et de mon anniversaire. - Oui je suis une fille pratique, j'en profite pour faire ma liste de "cadeaux potentiels" ^^-
IL ME LES FAUT ABSOLUMENT !
Ces livres là sont ceux que j'ai vraiment très envie de découvrir. Je n'ai pas forcément de doute sur leurs contenus car j'en connais soit l'auteur, soit la trame d'histoire. Je suis donc peu prêt certaine d'en apprécier la lecture. Ce sont pour la plupart des livres qui me correspondent : des romans historiques, sociaux ou des BD pour un peu plus de légèreté.
DES MOTS A L'IMAGE : OU EN EST L'HISTOIRE ?
Comme beaucoup, je suis une grande fan de la série Game of Thrones et j'ai ouï dire que les livres étaient bien différents des adaptations séries. J'ai vraiment envie de découvrir l'histoire complète. Bon après il faudra trouver le temps de s'enfiler les pavés de 1000 pages chacun, mais ça c'est une autre histoire =)
ON M'EN A DIT DU BIEN
J'ai entendu parler de ces livres ou de ces auteurs par le biais d'articles de presse, d'amis ou de blogueuses qui en en ont fait la chronique. Qu'il s'agissent de l'auteur ou de la thématique abordée, tous ont un petit quelque chose qui m'a interpellé.
- 09:03:00
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- 10:50:00
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J'avais de très grosses attentes sur ce roman. Avant d'aller dormir avait été un véritable coup de cœur et le fait d'avoir rencontré S.J. Watson n'avait fait qu'exacerber mon envie de découvrir ce nouveau thriller. Bref, j'étais persuadée de dévorer le livre en deux jours et de passer un super moment de lecture. J'ai traîné le livre pendant plus de deux semaines…
La magie n'a pas opérée, je n'arrivais pas à me concentrer dessus, et pour être honnête, je n'avais qu'une hâte : finir le livre pour passer à autre chose. Je suis sincèrement triste d'avoir eu ce ressenti parce que j'apprécie énormément le travail de S.J. Watson, mais il faut se rendre à l'évidence, ce n'était pas la bonne lecture au bon moment...
- 10:11:00
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"La Première Guerre mondiale vide une petite île bretonne de ses hommes. Il ne reste plus que les enfants, les vieux et les femmes. Parce qu’il a un pied-bot, Maël n’est pas mobilisé. Il devient le seul homme, jeune et vigoureux, de l’île… bientôt facteur, bientôt amant…"
MON AVIS
Il est des livres que l'on cherche et ceux que l'on découvre. J'ai découvert Facteur pour femmes en furetant en librairie, dans ce rayons BD que je ne parcours quasiment jamais. Cet ouvrage faisait partie des derniers arrivages. Parmi toutes les autres, pourtant vendues par un marketing tapageur, c'est cette couverture qui a capté mon attention. Une jeune femme au regard doux, costume d'époque à l'horizon d'une mer paisible... Ça respirait d'avance la poésie ! Pourtant en feuilletant quelques pages j'ai vite compris que le thème abordé était loin d'une douce idylle : la cruauté de la guerre, la manipulation des plus faibles, l'abus de pouvoir, la peur du déshonneur... On frisait plus l'analyse sociologique d'un petit village, de la vie des femmes en temps de guerre ; une thématique qui m'a toujours intéressé. Vous l'avez compris, de prime abord ce choix était un coup de cœur !
Hier soir, je me suis donc calée avec plaisir dans mon lit, pour découvrir cette histoire. J'ai tout de suite été séduite par les dessins de Sébastien Morice, leurs couleurs douces, puissantes et chaudes. On dirait presque des tableaux. Passé la douce rêverie des images, on entre vite dans le vif du sujet ; la guerre est déclarée, les hommes mobilisés et les femmes se retrouvent seules sur l'île avec pour seule figure masculine attractive le jeune Maël. Dans cette période de tension, on sent très vite que les personnages cherchent un rempart contre la peine et la solitude. Les ébats impromptus viennent apporter un peu de bonheur et de chaleur humaines. Après tout, pourquoi se priver de plaisir puisque la vie tient à si peu de choses ?
En quelque sorte, Carpe Diem est le leitmotiv de cette histoire. Pourtant, j'ai eu beaucoup de mal à prendre un partie pris dans ce récit.
J'ai été à la fois prise de pitié pour le personnage de Maël, cet " infirme" dont tout le monde se moque et qui cherche à prendre sa revanche sur la vie en se rendant utile pour sa partie. On le voit petit à petit prendre confiance en lui, déployer ses charmes. Dans les premières planches, le personnage semble sympathique et touchant, bien que complètement déconnecté des réalités de la guerre. Les quelques scènes du front tranchent d'ailleurs terriblement avec la quiétude qui règne sur l'île. Puis, au fil de ses conquêtes, Maël se révèle être un véritable manipulateur, prêt à trafiquer le contenu des lettres qu'il distribue pour s'attirer encore davantage les faveurs de ces dames. J'ai été révoltée par ce comportement ouvertement opportuniste, au fil duquel on voit se dessiner une personnalité profondément amère et haineuse.
Autre point qui m'a déçu : la vision de la femme fragile, naïve et passablement peu vertueuse qui est véhiculée dans la majeure partie de l'ouvrage. Je concède que cela peut représenter une réalité mais je trouve que l'on tombe bien vite dans le cliché et la facilité. Une caricature finalement assez typique de l'univers de la BD. Je trouve dommage de jouer uniquement sur ce credo en début d'ouvrage, d'autant qu'on amorce un virage à 180 degrés sur la fin de la BD lorsque les femmes s'émancipent peu à peu et comprennent qu'elles ont, d'une certaine manière, entre les mains la possibilité de se "venger" de leurs maris durs et peu attentionnés. On les voit accueillir avec finalement peu de joie l'annonce de la paix, qui signifie pour elles la fin d'une période de liberté trop longtemps attendue.
Cette histoire semble tirée d'un fait réel. L'intrigue va loin, mais j'ai tendance à penser qu'un espace confiné peut rendre ce genre de situation plausible. Le récit a, quoi qu'il en soit, le mérite de trancher avec bonnes mœurs de l'époque et le politiquement correct. J'aime le fait qu'on y décrive l’arrière de l'Histoire, avec toutes les conséquences que cela peut impliquer. Comme souvent, le format BD et les belles illustrations
aident à faire passer le message. C'est une lecture intéressante, construite sur l'ambivalence crédulité vs. manipulation, qui offre de multiples informations sur la vie à l'arrière du front. Face à cette terrible réalité qu'est la guerre, cette BD nous rappelle une morale on ne peut plus simple : " Chacun est maître de son destin..."
MA NOTE
11/20
- 19:06:00
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J'ai découvert Le liseur du 6h27 de manière un peu inattendue, en tombant sur une insertion presse dans un quotidien gratuit, et tout de suite le côté un peu fantaisiste et décalé de la communication m'a interpellé. C'est assez rare de tomber sur des campagnes originales lorsque l'on cherche à vanter les mérites d'un livre, alors ce plan de transport en commun qui nous promettait bonheur au bout de la ligne avait forcément toutes les qualités nécessaires pour piquer ma curiosité. Mon légendaire esprit de contradiction et moi-même avons trouvé l’accroche franchement gonflée, et en lectrice adepte de précision, j'ai évidemment voulu vérifier la véracité du discours.
- 13:16:00
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Je l'avais annoncé dans le tout premier article du blog, cette année je fais ma toute première expérience des boxes, et bien évidemment j'ai choisi une box " Lecture ". Mon choix s'est porté sur La Kube pour son style graphique très sympa mais surtout pour la flexibilité de sa formule. On commande un peu quand on veut et on renseigne ses envies pour être sûr de ne pas être déçu.
Pour cette première expérience, j'avais demandé à ce que l'on me propose un livre qui réponde à mon envie de découvrir davantage l'évolution de la condition féminine à travers les époques. J'avais été assez évasive sur le sujet, en précisant que l'époque, l'auteur ou le personnage ne m'importait pas spécialement, à partir du moment où le livre me permettait d'enrichir ma culture personnelle. Il me semble avoir précisé que je préférais un roman à des témoignages, bien que ces derniers ne me dérangent pas. J'apprécie les témoignages, mais plutôt à petite dose car ils sont généralement très lourds à digérer. J'ai pris un risque en choisissant de ne pas valider le titre proposé et j'avoue que j'ai eu un peu peur de recevoir un livre que j'avais déjà acheté, ça aurait été la complète déception.
La librairie parisienne Les Guetteurs de Vent ont choisi pour moi La plus belle histoire des femmes par Françoise Héritier, Michelle Perrot, Sylviane Agacinsky et Nicole Bacharan. De prime abord, j'ai été un peu perplexe car je ne m'attendais pas à ce type d'ouvrage, mais dès la lecture de la quatrième de couverture, j'ai été conquise. Les quatre auteures sont respectivement Anthropologue, Historienne spécialiste de l'histoire des femmes, Philosophe et enfin Historienne et Politologue. Autant de disciplines qui vont me permettre d'avoir une vrai vue d'ensemble sur cette thématique. J'en suis très contente et je ne manquerai pas de faire un retour lecture sur les réseaux sociaux, grâce au marque page dédiée. La création d'un hashtag #MAKUBE est une très bonne idée et j'espère bien faire de nouvelle découverte grâce aux conseils d'autres lecteurs.
MON EXPÉRIENCE CLIENT
Je suis très satisfaite de l'accompagnement que proposent les équipes de La Kube. Depuis mon inscription, jusqu'à la réception du colis, j'ai reçu une dizaine de mails de la part d'Aurore et Sam, ce qui m'a permis de suivre pas à pas l'évolution des choses. Cette façon de faire créée une agréable proximité avec le lecteur et même au delà du contenu de la box, cela me donne envie de passer une nouvelle commande.
Pour aller un peu plus loin, j'aurai même apprécié d'avoir un peu plus d'information sur le libraire qui a choisi mon livre. D'une certaine manière, cette personne est rentrée dans mon intimité, j'aurai aimé savoir qui il est, quel genre de livre il aime, s'il a eu du mal à trouver quelque chose qui me convienne etc... Pourquoi ne pas envisager une petite fiche sur chacun d'entre eux ?
Aujourd'hui, l'expérience est concluante. J'ai hâte de lire le livre qui va, je pense, m'apprendre beaucoup de choses et vous dire si la promesse : " Vous aimerez votre prochain livre !" est bien remplie.
- 19:28:00
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QUATRIÈME DE COUVERTURE
« Sur le bord du trottoir, dans la
fraîcheur de l'aube, il attend. Dans un instant cet homme va agir sans le
moindre état d'âme, et se placer en état de guerre. Deux décennies plus tard,
Antoine sort de prison. Sa fille Rosa n'a pas trente ans, c'est elle qui, pour
une large mesure, l'a maintenu en vie pendant tout ce temps. Nous sommes en
2037, Paris est une ville où il est impossible de se loger, la faillite sociale
est infernale, la rébellion gronde, les inégalités sont innommables mais le
temps de la révolte ne passe plus par la violence. Lointaines pour la
génération de Rosa, ces idées de libération armée sont en quelque sorte
périmées : les actions terroristes, les endoctrinements idéologiques n'ont plus
de sens, plus de poids, et la démocratie telle que l'a connue l'histoire du XXe
siècle a fait long feu. Une autre époque de l'engagement s'est ouverte, celle
du passage à l'acte citoyen. Ah ! Ca ira... est un livre construit sur le réel
mais habité de rêves comme devrait l'être tout projet d'avenir, toute utopie
sincère. A cela Denis Lachaud a ajouté une pointe d'humour, un peu de fantaisie
nécessaire pour considérer l'Etat et le monde qu'il nous promet... »
MON
AVIS
J’aurai pu vous dire
que la réflexion politique qu’amorce ce livre m’a complètement chamboulé et
fait prendre conscience de ma responsabilité en tant que citoyenne. J’aurai pu
vous dire que je sors de cette lecture plus ouverte sur le dialogue social et
sur le monde, mais à la vérité, ce qui m’a le plus frappé dans cet ouvrage, c’est
l’écho que son titre a eu sur ma vie ces derniers jours. Ah ! Ça ira… Ce soupir de lassitude et de fatigue qui
nous avale tous et nous plombe de nostalgie, d’amertume et de découragement.
Juste derrière lui se traine le reflet, fatigué, du combat que chaque jeune
mène pour se construire un avenir prospère… Le titre a lui tout seul est tout un
concept, traduit le quotidien des français.
La vision
avant-gardiste de cette utopie m’avait attiré avant même que l’ouvrage n’investisse
les librairies. Son ancrage dans le réel et sa capacité à imaginer une réponse
aux grandes questions du moment (crise économique, affût de migrants, désengagement
auprès des banlieues…) en fait un roman moderne, engagé et profondément humaniste.
Dès les premiers mots,
l’intrigue démarre sur les chapeaux de roues. Comme dans un thriller on est
happé par l’histoire de cet homme, Antoine est en apparence un banal
employé d’imprimerie mais il pose un
regard révolutionnaire sur le monde qui l’entoure et n’hésitera pas à assassiner
le Président de la République pour faire entendre ces idées. Un homme qui parmi toutes les formes
de violences possibles a décidé que la sienne serait légitime. C’est
glaçant !
Puis vient la seconde phase du récit, plus calme, au court
de laquelle Antoine vit ses 21 ans de réclusion. L’isolement d’abord, les
travaux physiques et mentaux pour s’entretenir et survivre ; puis la
promiscuité confrontée à l’impossibilité d'avoir l'ombre d’une vie sociale, de tisser des liens
avec ses codétenus, sans cesse renouvelés. Après tant d'années d'emprisonnement,
que va devenir celui qui a osé rêver de changement politique ? A t-il encore
des opinions sur le gouvernement ? Que pense-t-il à présent de celui qu'il
était ?
En parallèle, on découvre l'absence du père du côté de
l'enfant. La maturité forcée de la petite Rosa, obligée de grandir trop vite et
de s'intéresser aux choses du gouvernement pour comprendre sa propre histoire. Lors
des retrouvailles, on voit s’approcher deux étrangers qui se jaugent et
cherchent à s’apprivoiser alors même qu’ils ont tant en commun.
Vingt-cinq ans après la tentative avortée d’Antoine, le
mouvement contestataire se perpétue. A travers les yeux de Rosa et son ami
Rufus, on voit naître peu à peu une nouvelle conscience politique. Très vite, cette
génération des « oubliés » organise la révolte, étaye ses revendications
jusqu'à créer un nouveau parti politique. Mais dans cette société ultra
technologique, où la vidéo surveillance règne en maître et les drones-snipper
se baladent parmi la foule, la violence n’est plus l’arme la plus pertinente. Aidée
par le pouvoir grandissant des réseaux sociaux, la mobilisation pacifique
remporte quant à elle un grand succès, jusqu’à bousculer les
frontières de l’inaltérable classe politique toujours plus élitiste, embourgeoisée, avide de pouvoir et affranchie
des lois.
Denis Lachaud dresse un portrait cinglant de notre réalité
politique et du futur qu'elle nourrit. Son écriture est franche, cynique mais
profondément juste. Il n’hésite pas à écorcher encore davantage l’image du
politique égocentrique, dénonce implicitement la suprématie des chaines d’informations
et le traitement toujours plus extrême de l‘actualité. Sans pour autant imposer
sa vision au lecteur, il l’invite à réinventer le principe même de la démocratie
et les valeurs qui l'accompagnent. Bien plus qu'un analyste, il se place en
philosophe et lève le voile sur les dysfonctionnements de notre société.
Ses personnages sont extrêmement touchants, notamment du
point de vue relationnel. Dans tout le roman, on sent un flux débordant d’amour
et pourtant chaque personnage prend soin de conserver une distance protectrice
avec ses congénères. Plus que jamais on se questionne, mais on se rappelle
également que l’on vit.
Pour moi, ce livre est une réponse précieuse face à la
culture du déplaisir et de l’austérité. Je ne peux que le conseiller.
MA NOTE
17/20
- 21:18:00
- 0 Comments
Quand on habite en province, il est assez rare de croiser un auteur internationalement connu, voir quasi impossible. Les grandes plumes préfèrent généralement la frénésie Parisienne et quand ils s'attardent sur Toulouse, elles accordent plus volontiers leurs faveurs aux grandes et belles librairies du centre-ville.
Ce jeudi, comme chaque matin, je prends le temps de parcourir les gratuits, sagement assise à mon bureau avec mon mug de thé. Je n'aime pas le jeudi, c'est généralement une journée maussade. On accumule la fatigue de la semaine, le week-end se fait attendre... D'expérience, il arrive toujours des merdes le jeudi. Pourtant de ce 1er octobre, je m'en souviendrai. A peine visible dans le 20 Minutes, je tombe sur cette brève de quatre pauvres lignes, qui ont pourtant illuminées ma journée :
CULTURE : Steve Watson en dédicace
L'auteur à succès S.J. Watson est au magasin Cultura de Portet-sur-Garonne ce vendredi, de 16h à 20h pour une rencontre-dédicace.
WTF ?! J'ai cru rêver ! Quelle était la probabilité qu'une chose pareil arrive ? Bien entendu, il était hors de question que je rate cette occasion unique ! J'avais adorer Avant d'aller dormir et j'attendais avec impatiente l'arrivée de ce nouveau roman -qui a d'ailleurs intégré ma P.A.L en début de semaine-; rencontrer S.J. Watson, c'était juste magique pour moi ! J'imagine déjà les interminables queues de fans, transis à l'idée de recevoir un mot de leur auteur fétiche. Je me précipite sur la page Facebook du magasin et là, quelle n'est pas ma déception. A peine deux likes et aucun commentaire à l'annonce de cette nouvelle. Je me suis vraiment demandée s'il était possible que les gens ne le connaissent pas. Avant d'aller dormir s'est pourtant vendu à des millions d'exemplaires, c'est un thriller populaire. Je finis par me dire que c'est un hasard et que les lecteurs seront malgré tout au rendez-vous.
Sur place le lendemain, ma première impression me rattrape. Il est 17h20, la séance va commencer dans quelques minutes et je constate avec surprise que les lecteurs ne se sont pas bousculés à la rencontre de S.J. Watson. Je suis partagée entre un sentiment de stupéfaction et de satisfaction. J'ai de la peine pour l'auteur car cette situation ne rend pas justice à son travail, et à la fois, je me dis qu'il y en aura plus pour moi. Effectivement ce fut le cas. En plus de la traditionnelle dédicace, j'ai pu discuter quelques brèves minutes avec lui, privilège rare dont j'aurai aimé profiter davantage et pourtant je me suis retrouvée comme une gamine fascinée mais apeurée à l'idée de déranger. Je m'imaginait pas que cette rencontre serait si impressionnante pour moi, mais quoi qu'il en soit je suis vraiment heureuse d'avoir vu l'homme, touché du doigt l'esprit de celui par qui tout arrive. C'est un véritable plaisir de constater que cet auteur est quelqu'un de très accessible. Je suis partie en serrant mes livres contre moi, comme on protège des objets précieux, songeuse à l'idée de découvrir les nouvelles aventures qu'il a imaginé...
Morale de l'histoire : " Tout jeudi apporte son lot de bonheur, il suffit de trouver le bon ! "
PETIT BONUS SPÉCIAL " BOULETS "
Vendredi, c'est le jour J. Je me lève tôt pour arriver tôt au travail, et partir tôt le soir. Bien sûr, je ne prends pas le temps de petit-déjeuner et emmène avec moi mon thé, et mes deux livres. La suite, vous la devinez. J'ouvre mon sac au bureau et sort mon livre tout neuf maculé de thé bien chaud :/ Je me suis détestée à ce moment là. Plus gauche, tu meurs. Évidemment c'était pour moi inconcevable de présenter un livre comme ça a un auteur ! J'ai donc passé ma pause déjeuner à chercher un nouveau roman...
- 17:29:00
- 0 Comments